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Vélo : Les pièges à éviter sur la route

2 juin 2023

Vélo : Les pièges à éviter sur la route

La portière

Pour éviter de prendre une portière ouverte sans regarder par un conducteur ou un passager, roulez à un mètre des véhicules garés, gardez toujours un œil à l’intérieur des voitures et méfiez-vous des passagers restés assis dans les voitures ainsi que des vitres opaques.

Le poids lourds ou le bus

L’angle mort de ces véhicules est plus grand que celui des voitures, ne vous collez jamais sur leurs côtés. Et laissez toujours plusieurs mètres entre le parechoc arrière et vous car s’ils reculent et qu’ils n’ont pas de caméra de recul ils ne vous verront pas.

Le gravier

Connu et redouté, surtout en virage, le gravier vous mettra au sol si vous roulez vite ou que votre vélo est incliné. Portez loin votre regard pour anticiper la plaque de gravier et ralentir. Une fois sur le gravier, redressez votre vélo.

Les trous

Ils ont tendance à se creuser en fin d’hiver et lorsqu’ils sont remplis d’eau il devient difficile d’estimer leur profondeur. Même s’ils n’entraînent pas de chute, suivant leur taille et votre vitesse, ils peuvent entrainer une crevaison par pincement de la chambre à air voire même abîmer la jante.

Les bordures de trottoir, bouches d’égouts et rails

Ce n’est pas recommandé pour vos roues, mais si vous passez une bordure de trottoir sans vous arrêter, franchissez-la franchement à la perpendiculaire. De même pour traverser des rails de tramway : ralentissez et passez la roue avant le plus perpendiculairement possible, la roue arrière suivra.

Attention également aux bouches d’égouts lisses qui deviennent glissantes sous la pluie ou qui n’auraient pas été replacées correctement, c’est-à-dire perpendiculaires à la route. Les pneus très étroits se coincent dans les trous, notamment dans certains pays étrangers où les ouvertures sont plus larges qu’en France.

Les feuilles mortes

Très glissantes, surtout quand elles sont mouillées, elles ont aussi tendance à masquer d’autres pièges sur le revêtement de la route.

Les lignes blanches

Particulièrement glissantes dans un virage ou en cas de freinage, elles le sont encore plus lorsqu’elles sont humides.

Le verglas d’été

Lors de petites précipitations, pendant les périodes de fortes chaleurs, remontent à la surface du bitume les poussières, traces de carburants et de gommes de pneus qui forment une pellicule particulièrement glissante en surface de la route. Anticipez pour éviter tout freinage brusque.

Le verglas d’hiver

Méfiez-vous des températures inférieures à 3 degrés car dans une zone ombragée ou exposée à un vent froid, des plaques de verglas peuvent se former. Un seul réflexe : ralentir et passer le plus droit possible. Si la zone est étendue, n’hésitez pas à descendre de votre vélo.

Le froid sur vos mains ou votre tête

Ne cédez pas à la tentation de rouler les mains dans les poches, c’est dangereux en cas de freinage d’urgence ou de changement de trajectoire, les obstacles peuvent surgir à tout instant.

Attention également à la capuche qui vous empêche d’entendre et de voir correctement sur les côtés et l’arrière. Préférez le bonnet.

La pluie sur vos jantes

Resté sous le pluie, votre vélo sera mouillé et même si c’est désagréable c’est surtout dangereux si vous avez, comme beaucoup des vélos encore aujourd’hui, des freins sur jante car l’eau s’y accumule. Evacuez-la préventivement en pédalant dès votre départ freins serrés sur quelques mètres.

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