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FO est allé au bout de son engagement sur le volet français du projet
Cette cession devrait être effective au cours du 2nd semestre de l’année, après achèvement des consultations de l’ensemble des instances concernées. Le dernier avis rendu sera celui du Comité d’Entreprise Européen d’Engie courant avril. Le CSE Central a lui été consulté sur la période entre le 10 décembre 2021 et le 11 février 2022. Vos élus, avec l’appui de la seule CGT, ont sollicité deux expertises dès la 1ère réunion du 10 décembre : une expertise pour projet important à la charge de la direction et une seconde sur le volet juridique de ce projet en expertise libre à la charge du CSE Central. Les résultats de ces expertises nous ont confortés quant à notre positionnement sur le sujet et l’avis défavorable que nous avons rendu sans aucune hésitation.
Nous avons également initié, et de manière quasi-concomitante, la phase une d’un droit d’alerte sur les conséquences préoccupantes de la cession d’EQUANS quant à la situation économique de l’entreprise Engie SA et du Groupe Engie. Ce processus a démarré lors du CSE Extraordinaire du 26 décembre, dédié sur le sujet, pour s’achever lors du CSE du 2 mars. Cette phase nous a permis de poser l’exhaustivité des questions « préoccupantes » que soulève ce projet et surtout d’obtenir des éléments financiers et plus généralement une meilleure compréhension de certaines parties du dossier que nous n’aurions jamais eu de la part de la direction sans cette démarche.
En notre âme et conscience, et bien que toutes nos inquiétudes sur le sujet n’aient pas été dissipées, nous n’avons pas jugé opportun d’escalader en lançant un droit d’alerte économique. Nous avons demandé à la direction de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les risques identifiés ne deviennent pas une réalité. Si tel n’était pas le cas, nous saurons quoi faire le moment opportun, forts des éléments que nous avons pu obtenir lors de ces 3 phases que nous avons initiées et pilotées.
