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Un accord qui en appelle d’autres…
FO a été signataire de l’accord Branche sur les mesures salariales. Notre signature, couplée à celles de la CGT et à la CFDT, a pour effet de pérenniser les mesures proposées dans le cadre de la négociation portant sur les mesures salariales. Si cet accord n’avait pas été signé, il aurait laissé place à une recommandation patronale nettement moins-disante :
- L’augmentation du SNB n’aurait été que de 1,5% au lieu de 2,3%
- Le plancher pour les mesures salariales aurait été de 0,9% au lieu de 1%
- Il n’y aurait même pas eu de garantie minimale d’augmentation annuelle brute de 800€, telle que prévue dans les premières négociations. La signature de l’accord garantit au contraire une augmentation mensuelle brute de 80€ soit 1.040€ sur 13 mois à tous les salariés.
- La rétroactivité de la revalorisation de 1% du SNB serait repassé du 1er juillet 2022 au 1er octobre 2022 d’où une perte de pouvoir d’achat de 0,25% sur l’année civile 2022.
Vous l’aurez compris, tout ce qui est pris n’est plus à prendre et notamment une augmentation du SNB de la valeur d’un NR.
Mais cette signature n’a pas valeur de chèque en blanc ni de quitus sur la politique salariale de la Branche. FO dénonce la surdité des employeurs quant à l’attente légitime des salariés en matière de revalorisation salariale.
Tout va se jouer maintenant au niveau des négociations qui seront menées au sein de chaque entreprise. Les négociations sur les mesures salariales 2023 ont d’ores et déjà pris fin à EDF SA et l’accord a été signé par FO.
Dans le prolongement de l’accord de Branche signé par FO et qui presse les entreprises à ouvrir des négociations sur leur périmètre, demain c’est au tour d’ENEDIS puis de GRDF, RTE, Engie, GRT Gaz et des autres entreprises des IEG d’ouvrir les négociations.