Un bilan du FMD mis en place chez ENGIE SA et dont EeFO a été à l’initiative sera réalisé fin 2023. Un nouvel accord verra le jour en 2024, négocié avec l’ensemble des organisations syndicales.
Certains d’entre vous nous ont interpellés sur un moyen de déplacement dont l’accord actuel ne parle pas : la marche à pied.
Le forfait mobilité durable est une manière d’inciter les salariés à adopter des déplacements écoresponsables. Et quoi de plus vertueux en terme d’écologie que la marche à pied ? Activité d’endurance qui contribue à maintenir en bonne santé, accessible, non polluante et sans nuisance sonore, la marche à pied répond aux enjeux écologique et de santé publique dont l’entreprise dit s’être emparée en s’engageant à réduire l’empreinte carbone de nos modes de travail.
Alors, bien qu’il coche toutes les cases, pourquoi ce mode de déplacement ne fait-il pas partie de la liste des modes de transports doux éligibles au FMD ?
Une publication sur le site du gouvernement indique que la marche à pied, les taxis (y compris taxi-vélos), les VTC ou les abonnements de train qui ne sont pas éligibles à ce jour au forfait mobilités durables, font l’objet d’une évaluation depuis la rentrée 2022. Des réflexions pourront être menées à la suite de ces travaux.
ENGIE pourrait-elle anticiper et se montrer innovante sur ce point en intégrant la marche à pied dans le nouvel accord ?
Le versement d’une indemnité, comme peuvent en bénéficier les co-voitureurs et les vélotafeurs, pourrait être envisagé pour les quelques salariés qui viennent exclusivement à pied au bureau. Si des moyens de transport pourtant considérés comme éligibles par le gouvernement comme la trottinette ou la monoroue ont été exclues du premier accord par la Direction, car soi-disant trop accidentogènes, la marche à pied, elle, ne semble pas plus dangereuse que le vélo.
