Cette innovation consiste à proposer des jours de congés dit de « Temps de Trajet Responsable » aux salariés qui choisissent des modes de transports durables pour leur départ en vacances.
Lorsque leurs salariés optent pour un mode de transport écologique (train, vélo, covoiturage ou bus), certaines entreprises accordent des demi-journées supplémentaires de congés.
La société Ubiq a déployé en France depuis janvier 2023 ce type de congé en proposant deux jours de TTR par an, fractionnables en demi-journées, à ses employés. Pour y ouvrir droit, il est demandé aux salariés de fournir une facture ou un justificatif de paiement de leur trajet, sous condition que le voyage dure au moins 6 heures. Depuis, d’autres entreprises ont suivi le mouvement en offrant aussi des TTR à leurs employés.
Le but de cette démarche est d’encourager la baisse de l’empreinte carbone des salariés. D’ailleurs, une enquête réalisée par Harris Interactive révèle que plus de 8 salariés sur 10 estiment que les entreprises doivent prioriser leurs actions sociétales et environnementales.
Les TTR vont-ils se généraliser ? D’autres entreprises et startups y pensent et, dans le monde, 128 sociétés ou organisations les ont adoptés.
Tout ceci reste encore peu encadré par la loi mais la directive européenne dite CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) ouvre des perspectives qui se veulent encourageantes puisqu’elle impose aux entreprises la publication standardisée de leurs données sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, comme leur bilan carbone.
S’il venait à l’idée des Etats membres de l’UE de s’emparer de ce sujet, peut-être que les vacances feront aussi partie des engagements environnementaux des employeurs !
En attendant, et au vu de notre engagement « Net Zéro Carbone en 2045 », qu’attend ENGIE pour se lancer ?